La place du chat cans le cinéma a évolué ces dernières années : ce dernier est partout sur nos écrans et on ne parle pas de YouTube !
Pourquoi le chat fascine et séduit le réalisateur ?
Le chat est objet de nombreuses chimères nourrissant l’imaginaire. C’est ainsi qu’on le retrouve dans des scénarios souvent saugrenus et fantaisistes. Cet animal intelligent à l’expression parfois attendrissante, hautaine, ou encore mystérieuse est un excellent motif à inventer et créer grâce à la figure du félin.
Dès l’aube du cinéma en 1894, le réalisateur William Kennedy réalise le court métrage « Boxing cats« , mettant en scène deux chats sur le ring. Trois ans plus tard, Louis Lumière filme « Le déjeuner du chat« , où l’on peut observer un chat boire le lait qu’un enfant lui apporte. Il est dressé un portrait doux et raffiné de l’animal.
Depuis, le chat n’a cessé de faire son apparition à l’écran :
Dans la comédie américaine comme avec « L’espion aux pattes de velours » en 1965, de Robert Stevenson et produit par Walt Disney décrivant un siamois futé.
Dans l’univers de la fantasy avec « Ma vie de chat » de Barry Sonnenfeld (2016), dont le synopsis décrit un homme d’affaire qui après un accident se retrouve dans la tête de son chat.
Où encore avec la comédie dramatique « L’Incroyable Voyage », de Duwayne Dunham adaptée du roman éponyme, qui imagine en 1993 les aventures d’une chatte et de deux chiens qui entreprennent une longue route pour rentrer chez leurs maîtres.
Pourquoi le chat fait-il un bon personnage de film d’animation ?
Tantôt attendrissant, plein de grâce ou de courage, tantôt carnivore, idiot et cruel, le chat décrit parfaitement par son image pluridimensionnelle, pléthore de caractéristiques qui parle universellement.
Dans Les Aristachats, des studios Disney sorti en 1970, on conte l’histoire d’une famille de chats venant d’une famille huppée qui rencontre les « chats de gouttière ». S’ensuit alors une histoire reflétant les barrières et codes sociaux humains qui se brisent. L’animal est un prétexte à la critique de l’argent et aux inégalités de classes.
Garfield, quant à lui, ce chat gourmand et paresseux, permet à tout un chacun de s’identifier à ses propres turpitudes. À la fin de chaque épisode, le chat s’est finalement montré vaillant et courageux, ce qui illustre la possibilité de changer de personnalité, de travailler sur soi.
Dans Tom et Jerry, en revanche Tom apparaît comme le méchant chat pas vraiment malin qui ne pense qu’à attraper Jerry la souris, qui elle, est bien plus futée que lui. Idem dans Titi et Grosminet, le vilain chat essaye à tout prix de saisir l’adorable poussin d’une grand-mère. Même si ces archétypes de chats restent finalement sympathiques et attachants.
Un animal qui interroge notre humanité
En vivant dans nos foyers, le chat entre aussi par la porte du grand ou moins grand écran.
Il se place en porte-parole de l’être humain, est un prétexte à le questionner. Il transmet des messages, des morales.
Le chat nourrit notre imaginaire par sa personnalité si marquée.
C’est pourquoi, en retour, nous nous devons de le nourrir des meilleures croquettes BARF qui soit.